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Rencontrez Chantal Lévesque, gestionnaire en devoir

03 aug

YQB est un milieu de travail aussi dynamique qu’atypique et nos opérations ne pourraient être aussi efficaces sans celles et ceux qui y œuvrent sans relâche. Aujourd’hui, nous avons décidé de mettre sous le feu des projecteurs des héros qui travaillent dans l’ombre, mais qui sont toujours sur le qui-vive et prêts à agir en tout temps : les gestionnaires en devoir (GED).

À travers ce portrait de l’inspirante Chantal Lévesque, gestionnaire en devoir depuis juin 2015, nous vous invitons à découvrir ce travail complètement unique qui est indispensable au bon fonctionnement des opérations aéroportuaires!

 

Depuis combien de temps travailles-tu à YQB? Et depuis combien de temps occupes-tu le poste de GED?

Je travaille à YQB depuis septembre 2013. J’y suis entrée comme préposée, Expérience passager. J’occupe maintenant le poste de GED depuis juin 2015.

Pourquoi as-tu décidé de venir travailler à YQB?

J’ai d’abord touché à l’industrie de l’aviation en tant qu’agente de bord pour une compagnie aérienne basée à l’aéroport de Toronto Pearson (YYZ), dans une ville où j’ai habité pendant plus de 17 ans. Je suis tombée en amour avec ce milieu de travail. À mon retour à Québec, je voulais garder un pied dans l’industrie et YQB était l’endroit parfait pour le faire. J’ai commencé comme préposée, Expérience passager, et fait mon chemin rapidement au poste de GED. Après avoir travaillé dans les airs et au service aux passagers dans l’aérogare, je voulais découvrir davantage les opérations aéroportuaires. Le poste de GED était sans contredit LE poste pour avoir une vision globale des opérations quotidiennes de l’aéroport.

En trois phrases, définis tes responsabilités à YQB.

Je suis la personne-ressource et l’autorité aéroportuaire pour tout problème ou situation qui pourrait survenir en lien avec la réalité opérationnelle d’un aéroport. Ma responsabilité première est la gestion des urgences depuis le Centre de coordination des urgences (CCU) : aéronef en difficulté, évacuation de l’aérogare, alerte à la bombe, etc. Je suis également responsable d’assurer la fluidité des opérations (assignation des passerelles d’embarquement pour le stationnement des avions, contrôle de foule, situations exceptionnelles, etc.).

À quoi ressemble ta journée ou ta nuit de travail habituelle?

Je travaille des quarts de 12 heures, de jour ou de nuit. En début de quart, je mène une réunion avec les différents services de l’aéroport afin de bâtir un plan de match pour les heures à suivre et discuter des enjeux potentiels et des activités du jour. Je prépare ensuite mes outils de travail : systèmes informatiques, radios, caméras, téléphones, etc. J’assiste ensuite à une réunion quotidienne via Teams avec les gestionnaires des autres aéroports canadiens afin d’évaluer la météo et de prévoir les possibles déroutements en raison des conditions. Il m’arrive aussi d’émettre des NOTAM (Notice to Airmen) pour aviser les pilotes de toutes fermetures de pistes ou de voies de circulation. Bref, je m’assure que tout se passe bien sur l’ensemble du site aéroportuaire.

Quel a été ton plus beau moment ou ta plus belle réalisation en tant que GED?

Tout ce qui demande beaucoup de planification et de logistique, tels que le G7 en 2018 ou la visite du pape qui a eu lieu dernièrement, pour ne nommer que ceux-ci. 

Peux-tu nous dire ce que tu préfères de ton milieu ou de ton lieu de travail?

C’est totalement imprévisible, il n’y a pas deux journées identiques, pas de routine monotone. C’est un milieu opérationnel qui va très vite et où j’apprends de nouvelles choses tous les jours.

Quel est ton plus beau souvenir à YQB?

Les arrivées militaires. Les enfants, les familles et même les animaux qui attendent leurs bien-aimés avec impatience, le tout suivi des accolades tant attendues, des demandes en mariage, des pleurs de joie... C’est si beau… J’ai le cœur gros chaque fois.

Si tu avais un conseil à donner à une personne qui aimerait faire le même métier que toi, quel serait-il?

Ne pas négliger les heures de sommeil. Le travail de nuit est demandant et on peut avoir tendance à couper ses heures de sommeil durant une belle journée ensoleillée. C’est un travail qui demande toute sa tête, où il faut prendre des décisions rapidement avec l’information disponible du moment. Le tout est fait beaucoup plus efficacement avec une tête bien reposée. Je dirais aussi qu’il s’agit d’un poste qui requiert beaucoup d’adaptation; il faut être flexible et ne pas avoir peur de l’ambiguïté.

As-tu une astuce voyage, un truc de pro, un conseil pour les passagers?

Voyager léger, sans bagage enregistré. Télécharger les applications de la compagnie aérienne et des services frontaliers, et remplir sa déclaration avant d’arriver au pays. Ça facilite et accélère le processus.

 

Pour découvrir tous les emplois qui s’offrent à vous sur le site aéroportuaire, visitez notre page Carrières.