Premiers sur les lieux
On ne le souligne jamais assez, les pompiers de l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec ont un rôle majeur sur le site aéroportuaire. Ils ont entre autres la mission d’intervenir lors d’un accident ou d’un feu d’aéronef, mais ils sont surtout les premiers intervenants sur le site aéroportuaire.
Les pompiers du Service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) répondent régulièrement à des appels d’urgences médicales sur le site aéroportuaire. Des 346 appels d’urgence reçus en 2016, près de la moitié concernait ce type d’urgence. Les pompiers de l’aéroport interviennent plusieurs fois par semaine pour porter assistance à des passagers qui souffrent de malaise, de baisse de pression ou d’autres problèmes de santé, de différents niveaux de gravité.
« Pouvant être sur les lieux de l’urgence en moins de 5 minutes, notre rôle de premier intervenant est d’offrir les premiers soins, de poser un premier diagnostic, d’évaluer la sévérité de la situation, et demander des renforts si nécessaire. C’est aussi de rassurer et de réconforter les gens lors d’une urgence de tout type. C’est notre façon de mettre le passager avant tout® », mentionne Denis Girouard, Chef de service, Service des incendies.
Des interventions qui sauvent des vies
Pour certains appels d’urgence, l’intervention des pompiers est critique pour la santé des passagers et des employés du site. Par exemple, le 19 septembre 2015, un jeune pilote, Samuel Vincent-Couillard, a été heurté à la tête et à la main gauche, par l'hélice d'un avion Cessna. Arrivés sur les lieux de l’accident en moins de 2 minutes, l’équipe de quatre pompiers du SSLIA a apporté les premiers soins au blessé, permettant au jeune homme de survivre jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Voyant l’ampleur des blessures, les ambulanciers ont demandé l’aide d’un des pompiers pour le transport en ambulance jusqu’à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Si cela n’avait été de l’intervention des pompiers aéroportuaires, ce jeune homme n’aurait probablement pas survécu.
« C’est grâce à la présence d’esprit du contrôleur aérien de NAV Canada qui a déclenché l’alarme accident, de l’efficacité du directeur délégué en devoir de YQB, Alexandre Mc Graw, et du travail d’équipe de nos pompiers – Jonathan Gauthier, Jean Lafontaine et Dave Lamontagne – que ce jeune homme est toujours en vie. Les procédures d’urgence ont été appliquées à la lettre et la cohésion de l’équipe était excellente lors de cette urgence. Je suis fier de mon équipe de pompiers ! », explique Pierre Grenier, Capitaine pompier en service lors de l’accident.
Pour en savoir plus sur l’accident du 19 septembre 2015
Des rôles multiples
Un oiseau percute un aéronef; un avion doit être remorqué; un passager subit un malaise dans l’aérogare ou à bord d’un appareil; un atterrissage d’urgence nécessite l’évacuation des passagers; on constate un déversement d’essence; on signale un colis suspect; un incendie se déclare… Pour toutes ces situations, une alarme retentit à la caserne des pompiers et au Centre de coordination des opérations de la sûreté (CCOS).
À titre de premiers intervenants, les pompiers de l’aéroport de Québec amorcent le Plan des mesures d’urgence. Annie Boucher, une des rares femmes capitaine des pompiers au Québec, confirme que les réflexes des 23 pompiers sont aiguisés. En trois minutes, une première unité arrive sur la piste et attribue à l’incident un code blanc, jaune ou rouge. En cas de code jaune ou rouge, pompiers, policiers et ambulanciers de la Ville de Québec sont automatiquement appelés en renfort.
Selon la gravité de l’événement, un ou plusieurs représentants de ces services se rassemblent au Centre de coordination des urgences (CCU), plaque tournante où les tâches de chaque partenaire externe sont déjà assignées afin d’optimiser l’efficacité et la coordination de l’intervention.
Pour en savoir plus sur le Service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SLIA