L’Aéroport international Jean-Lesage de Québec (YQB) fête aujourd’hui son 80e anniversaire. Cet anniversaire est l’occasion idéale pour contempler le chemin parcouru et les moments marquants des dernières décennies. Pour souligner cet événement, nous avons retracé les moments marquants de notre histoire, à travers les yeux de nos employés.
« En 2016, je venais raccompagner ma mère à l'aéroport de Québec. Pendant ses vacances à Québec j'ai passé les différentes entrevues pour travailler à YQB, et j'ai été retenu. Quand nous sommes arrivés à l'aéroport, j'ai été envahi d'un sentiment de fierté et d'excitation; je découvrais d’un autre œil l'endroit dans lequel j'allais commencer à travailler les semaines suivantes. »
- Samuel Brésillion, Technicien TI, systèmes aéroportuaires
« Mon plus lointain souvenir de YQB est le festival aérien, événement que nous avons accueilli plusieurs fois tout au long de ma carrière. Tout à propos de ce festival était fascinant pour nous au Service de lutte contre les incendies d’aéronefs (SLIA). Nous avions à connaître tous ces types d'avions que nous n'avions pas l'habitude de voir, devions les visiter, discuter et apprendre beaucoup de choses. Voir les pilotes effectuer des manœuvres à couper le souffle et faire des rencontres marquantes avec des astronautes sont pour moi les meilleurs souvenirs de toute ma carrière! »
- Annie Boucher, capitaine, Service de lutte contre les incendies d’aéronefs (SLIA)
« Janvier 1991. Je prenais un vol Montréal - Sept-Îles, avec arrêt à YQB, pour un tournoi de hockey. Au cours du vol, j'ai eu la chance de m'entretenir avec Jacques Parizeau, futur premier ministre du Québec. Notre équipe remporta les grands honneurs du tournoi. »
- Carl-André Hurtubise, responsable, stratégie et analyses d’affaires
« Il y a 48 ans, je travaillais au point de contrôle de sécurité. Nous avions une seule machine à rayon X, qui était en noir et blanc. Elle tombait souvent en panne et nous devions alors faire toutes les vérifications à la main. À l’époque, il n’y avait pas non plus d’agents de sûreté aéroportuaire, alors lorsque nous avions un problème, on appuyait sur bouton situé dans le fond d’une armoire pour appeler un agent de la GRC. »
- Jean Daniel, opérateur équipement lourd
« 16 décembre 1995. Ce qui s’appelle maintenant la Fondation en Cœur organise de brèves envolées à partir de YQB pour financer le tournage d’une vidéo informative et l’aménagement d’une salle pour les familles d’enfants hospitalisés. Déjà captivé par l’aviation et étant le grand frère d’un petit garçon au cœur cassé (et réparé), je tiens évidemment à participer à cet événement! J’ai alors 7 ans; bien que j’aie pris l’avion plus jeune, c’est la première fois que j’en ai un souvenir conscient. Il y avait de l’animation dans l’aérogare, où j’ai pu passer une bonne partie de la journée. Une ambiance festive régnait dans l’avion lors du vol. Vivre quelque chose de si spécial, ça marque une personne! Je suis certain que c’est la source de mon intérêt pour l’aviation et ça a contribué à ce que je travaille ici aujourd’hui. »
- Anthony Paquet, chef de service, sûreté aéroportuaire
« Mon plus vieux souvenir de YQB remonte au 2 février 1992, alors que j'avais 7 ans. J'étais partie à Orlando avec mes parents et mes grands-parents. C'était mon premier voyage en avion et je me souviens encore de l'aérogare avec ses sièges bleus/verts, son tapis, son plancher qui ressemblait à de la brique, sans oublier le corridor "international", où j'avais l'impression d'être dans E.T. Je n'ai malheureusement pas de photos, mais il y avait un excellent vidéo de moi en train de jouer aux arcades ... vidéo mystérieusement disparu! »
- Marie-Pier Dubé, chef de service adjointe au centre de coordination (CCO)
« Mon plus lointain souvenir à YQB date de 2002. Alors que j’avais 19 ans, je suis partie travailler dans la magie de Disneyland Paris pour 3 mois. Alors que je passais la sécurité à YQB, on m’a confisqué mon tire-bouchon que j’avais dans mon bagage à main (un essentiel à Paris, quoi!) et comme j’étudiais en hôtellerie, je trouvais tout naturel d’en avoir un en tout temps sur moi. Avec du recul c’était tout un manque d’expérience dans les départs en avion! Que de beaux souvenirs et que d’émotions à mon retour à YQB quand j’ai revu mon amoureux, ma famille et mes amis! »
- Isabelle Vachon, conseillère, ressources humaines
« Première visite de YQB - Mes amies et moi, fraîchement sorties du cégep, avions décidé d'aller passer l'été 2007 dans l'Ouest canadien. C'était une première expérience de voyage prolongé NON-supervisée à l'extérieur de la province, et ce, pour nous 3. Nous sommes arrivées tôt à YQB, il faisait encore noir en ce matin de mai. Première étape, un café au Tim Hortons en construction - comme tout le reste de l'aérogare d'ailleurs - pour faire nos « Adieux » à nos parents avant notre départ. Disons qu'on en a braillé un coup en attendant notre vol dans la salle d'attente brune de la vieille aérogare, aujourd'hui disparue. Heureusement, malgré nos remises en question, ce fut un été mémorable dans les Rocheuses et le début de nombreux voyages au départ de YQB. »
- Catherine Bernier, conseillère, communications
« “Una piña colada sin ron.” LA phrase que la Anne de 11 ans a beaucoup trop répétée durant sa toute première expérience de tout inclus à Cuba, en 2012. Un premier voyage en avion pour moi, mais également pour mes 3 frères, tous très fébriles (et désorganisés), comme à leur habitude. Ma mère s’est donc assurée que nous soyons à YQB au moins 5 heures avant notre vol… des heures de plaisir! En plus de faire un superbe voyage, nous avons assurément donné un excellent spectacle à tous les passagers à moitié endormis de l’aérogare. »
- Anne Brosseau, stagiaire, communications
« Le 28 décembre 2012, je prenais mon premier vol (mais assurément pas le dernier) à partir de YQB! Ma famille et moi sommes arrivés à l’aéroport dans une tempête hivernale pour prendre un vol vers Orlando très tôt le matin, pour aller passer la semaine à Disney World. Nous avons vécu un voyage extraordinaire parsemé de moments magiques. Il paraît qu’on n’est jamais trop vieux pour Disney et je vous le confirme!
Au retour, le 4 janvier 2013, nous nous sommes séparés en quittant l’aéroport. Sans le savoir, c’était la dernière fois que je voyais mon papa, qui allait nous quitter deux semaines plus tard.
Même si notre aéroport a beaucoup changé depuis 2013 et même si j’y travaille depuis bientôt 7 ans, ce lieu aura toujours une connotation bien spéciale pour moi puisqu’il aura marqué la fin d’un voyage dont les souvenirs sont aujourd’hui d’une valeur inestimable. »
- Laurianne Lapierre, directrice, communications